Gymkhana au Roc des Tours

Gymkhana au Roc des Tours

Encore une fois la météo fait des caprices. Une semaine de belle neige suivie d’une remontée des températures, avec de la pluie assez haut, nous pousse à faire le choix d’une sortie ski-rando-vol en ce presque début d’hiver. Le stratus est annoncé persistant en dessous de 1400m avec un léger Nord-Est à 2000m. Le Roc des Tours au dessus du Grand Bornand répond à ces critères mais une étape de la Coupe du Monde de Biathlon est organisée au même moment ce qui promet quelques embouteillages aux abords du village. En choisissant le bon horaire, montée vers 9h00 et retour avant la fin des épreuves, on ne sera finalement pas impactés.

Le départ du Chinaillon se fait dans une neige peu abondante et déjà croûtée suite au passage de la pluie les jours précédents. On commence alors à espérer que le décollage pourra se faire afin d’éviter une descente à ski fastidieuse et désagréable pour les jambes en début de saison.

Le groupe s’étire gentiment, nos amis du Choto en tête. Mais, compte tenu du fait que nous ne sommes pas pressés, vu le petit dénivelé du jour, et que la météo incite plus au farniente qu’à l’exploit sportif, nous faisons des regroupements réguliers pour admirer le paysage et faire des photos.

Au fur et à mesure que nous montons la quantité et la qualité de neige augmentent. Mais une fois la trace vers l’Aiguille Verte dépassée, la montée à travers le lapiaz qui mène au Roc des Tours nous dissuade de redescendre à skis par là au cas où il serait impossible de décoller. Le terrain n’est qu’un champ de mines avec la roche affleurante et des trous béants qui nous font de l’oeil. Commence une partie de Gymkhana à travers ce labyrinthe.

Après quelques passages mémorables pour certains, l’arrivée au sommet dans une neige de cinéma nous réserve un panorama toujours aussi plaisant. Le vent nul en dessous de la croix nous rassure, le décollage va pouvoir se faire. La quantité de poudreuse va rendre la tache un peu plus rude que prévu. Pas simple de se préparer en brassant jusqu’au nombril. Il ne faut pas louper son départ, au risque de s’épuiser à faire de nouvelles tentatives.

Aussi, on assure le décollage de Cédric pour qui c’est le premier avec les skis. Il se débrouille comme un chef et c’est presque une formalité. Le reste de la troupe suit avec un sans faute pour tout le monde.

Après un atterrissage en douceur au Chinaillon, clap de fin au bar du coin avant un retour dans le brouillard de la vallée. Une belle journée en montagne avec les amis du Choto, à refaire dès que possible…sauf si la poudre daigne refaire son apparition auquel cas le parapente restera au placard 😉

Soaring à la Tête d’Auferrand

Soaring à la Tête d’Auferrand

La météo capricieuse du moment ne facilite pas les choix de destination. Entre vents forts, nébulosité variable, autant prévoir un objectif proche. Vu qu’à notre niveau on risque de ne pas faire grand chose avec le vent fort en altitude on opte pour un coin assez peu fréquenté en rando-vol, et qui pourtant est un super coin pour faire du « soaring » en toute tranquillité : la tête d’Auferrand.

On part du Chinaillon (Grand Bornand) ce qui fait une rando d’à peine 650m de dénivelé positif sur un sentier large et tranquille au début puis raide et efficace sur la fin, typé sanglier.

Le choix du Chinaillon comme point de départ est lié à la présence d’un grand et beau champs pour se poser à côté de la voiture…manque de bol il n’est pas encore fauché. On trouve une solution de replis en montant vers le col de la Colombière, un champs déjà tondu par les vaches.

Montée sans problème jusqu’à la tête d’Auferrand avec un final en mode sanglier pour les premiers qui n’ont pas vu la petite bifurcation qui permet d’arriver à bon port sans se mettre dans le rouge.

L’aire de décollage est alimentée avec 15km/h de Sud-Ouest, juste ce qu’il faut pour se maintenir en vol au niveau de la crête.

S’en suis une petite session de « soaring » sur cette belle crête rien que pour nous. Atterro sous la falaise du Jalouvre sans histoire, sauf Rom qui finit les pieds dans la bouse, mais on s’en moque on est venu avec sa voiture ^^. 5min de descente à pied jusqu’à la voiture et c’est une belle matinée de remplie avant les orages. À refaire au plus vite et plus longtemps.

Photos aériennes: Ludovic G.

Parlons écologie…

Parlons écologie…

L’équation est simple, trouver un site accessible à des débutants, sans trop de dénivelé, offrant un décollage en NE, sans trop de neige, pas trop loin car c’est jour d’élection. Pour reprendre une expression qui a fait le buzz en son temps, « la question elle est vite répondue ! » : Pointe de Surcou. Pas très original comme destination, mais c’est un « jardin » que l’on a plaisir à retrouver souvent.

L’accueil de nouveaux au club est l’occasion de se retrouver à 7 pour un départ frisquet à l’ombre de la face Nord. Quelques pièces dans le jukebox pour nous accompagner à la montée et le dénivelé se fait à peine sentir. La neige n’est pas tombée en quantité et la pluie a lessivé la glace présente sur le chemin dans la forêt, ce qui rend la progression pas trop pénible. Le vent froid nous cueille au sommet, on ne restera pas longtemps cette fois-ci.

Déco sans problème pour tout le monde en Est/Nord-Est et vol balistique jusqu’à St-Pierre en Faucigny. Rotation pour aller chercher les voitures à Orange et voilà une matinée bien occupée. Plus qu’à aller voter…

Pour me rendre compte de l’impact de nos sorties « rando-vol » je me suis intéressé à la quantité de CO2 émis par l’ensemble de l’équipe. On a collectivement parcouru 280km (domicile–>lieu de RV–>départ rando–>rotation récupération–>domicile) dont 38km en véhicule électrique. À la louche cela représente 29kg de CO2 soit 4kg/pilote. Alors non, le parapente n’est définitivement pas un sport écologique…même le vol-rando.

Reportage Wilderness Afrique du Sud

Reportage Wilderness Afrique du Sud

Notre reporter sans frontières « Polo l’asticot » a encore frappé! Voici son reportage tout juste reçu de l’autre hémisphère.

Pol U. en direct de Wilderness

Le but de ce reportage parapentesque n’est pas de vous faire envie, mais si cela est le cas, tant mieux. Nous avons devant notre porte un terrain de jeu à rendre jaloux une bonne partie du monde du vol libre. Mais certaines personnes ne tiennent pas en place, surtout quand les conditions météo chez nous en France sont au gris morose et froid. Vous devinez de qui je parle?

Si en plus le virus du voyage est inoculé, il ne manque quasi plus rien pour larguer les amarres. Ou si!! Une destination ayant au moins autant d’attrait que nos montagnes et nos sites à nous, et où IL-FAIT-BEAU-ET-CHAUD!

Après Tenerife, très poussiéreux et bourré de cactus, et l’île Maurice, dont le Karma est tout sauf le parapente, voici venu l’Afrique du Sud, et particulièrement la région de Wilderness, haut-lieu du vol libre.

Comme je n’en avais que vaguement entendu parlé, google m’a bien aidé dans ma recherche qui s’est concentrée sur un style de coaching, un peu comme Marco ou Henry font à Tenerife, pour ceux qui connaissent. Résultat: 10 jours avec un accompagnateur, lui-même moniteur de parapente, à voler sur des sites, plus beaux les uns que les autres. Certains, en bord de mer, dédiés au soaring, et d’autres, plus centrés sur le vol thermique, avec de beaux cross, en fonction des conditions. Le marche et vol n’est pas en reste non plus.

Six écoles effectuent essentiellement des vols commerciaux en tandem et quelques écolages, et se partagent les sites de la région. Mais comme il y en a environ 35000 (j’exagère à peine), on ne se marche pas dessus.

À chaque site sa spécialité, à commencer par SEDGEVIEW ou MAP OF AFRICA, deux sites faciles avec de bonnes chances de thermiques. Pour voir les baleines, les requins et les dauphins, ce sera PARADISERIDGE, une longue barre de 250m de haut. Au sommet, des villas avec décos privés aménagés, et au pied, une plage magnifique de huit kilomètres de long que l’on n’a pas envie d’arpenter à pied parapente en bandoulière si on s’est loupé dans ses calculs. Si on veut se rapprocher des lions, on décollera depuis UPLANDS vers Plettenberg, mais sans inquiétude, ils sont confinés dans une réserve naturelle. Depuis là, il y a de beaux cross à faire vers les montagnes de l’arrière-pays. Il y a aussi la petite plage « causy » vers BUFFELSBAY pour s’amuser en soaring. Et pour ceux qui sont en manque de trekking, TOLBERG présente les conditions requises au « marche-et-vol ».

Mais il n’y a pas que le parapente, il y a aussi la bonne nourriture et la viande ( végans s’abstenir…:-)) Bon, ils cuisent aussi des légumes. Du moins, je crois que c’était ça, ce que je laissais au bord de mon assiette.

Encore trois jours de ce régime, et c’est le retour pour l’Europe, et les soucis de l’actualité géopolitique. Le dépaysement est complet et le déplacement aura vraiment valu la peine. À recommander à quiconque a la bougeotte, et est prêt à se lancer dans de nouvelles aventures et de nouveaux horizons en parapente.

Map of Africa

Map of Africa

Sedgeview/Sedgefield

Sedgeview/Sedgefield

Paradiseridge

Buffelsbay

Pliage de secours inaugural

Pliage de secours inaugural

Pour bien commencer l’année et faire d’une pierre deux coups, on avait couplé « séance de pliage des secours » avec « apéro de lancement » de l’association. Sur le papier, d’un point de vue purement « qualité/sécurité » l’idée n’était pas forcement des plus fumeuse mais au final la séance pliage s’est déroulée sans encombre et l’apéro s’est prolongé jusqu’à 2 heures du matin, dans la belle salle mise à disposition par la commune.

Quelques images pour résumer cette première séance qui en verra d’autres dans l’année.