L’équation est simple, trouver un site accessible à des débutants, sans trop de dénivelé, offrant un décollage en NE, sans trop de neige, pas trop loin car c’est jour d’élection. Pour reprendre une expression qui a fait le buzz en son temps, « la question elle est vite répondue ! » : Pointe de Surcou. Pas très original comme destination, mais c’est un « jardin » que l’on a plaisir à retrouver souvent.
L’accueil de nouveaux au club est l’occasion de se retrouver à 7 pour un départ frisquet à l’ombre de la face Nord. Quelques pièces dans le jukebox pour nous accompagner à la montée et le dénivelé se fait à peine sentir. La neige n’est pas tombée en quantité et la pluie a lessivé la glace présente sur le chemin dans la forêt, ce qui rend la progression pas trop pénible. Le vent froid nous cueille au sommet, on ne restera pas longtemps cette fois-ci.
Déco sans problème pour tout le monde en Est/Nord-Est et vol balistique jusqu’à St-Pierre en Faucigny. Rotation pour aller chercher les voitures à Orange et voilà une matinée bien occupée. Plus qu’à aller voter…
Pour me rendre compte de l’impact de nos sorties « rando-vol » je me suis intéressé à la quantité de CO2 émis par l’ensemble de l’équipe. On a collectivement parcouru 280km (domicile–>lieu de RV–>départ rando–>rotation récupération–>domicile) dont 38km en véhicule électrique. À la louche cela représente 29kg de CO2 soit 4kg/pilote. Alors non, le parapente n’est définitivement pas un sport écologique…même le vol-rando.