Notre reporter sans frontières « Polo l’asticot » a encore frappé! Voici son reportage tout juste reçu de l’autre hémisphère.

Pol U. en direct de Wilderness

Le but de ce reportage parapentesque n’est pas de vous faire envie, mais si cela est le cas, tant mieux. Nous avons devant notre porte un terrain de jeu à rendre jaloux une bonne partie du monde du vol libre. Mais certaines personnes ne tiennent pas en place, surtout quand les conditions météo chez nous en France sont au gris morose et froid. Vous devinez de qui je parle?

Si en plus le virus du voyage est inoculé, il ne manque quasi plus rien pour larguer les amarres. Ou si!! Une destination ayant au moins autant d’attrait que nos montagnes et nos sites à nous, et où IL-FAIT-BEAU-ET-CHAUD!

Après Tenerife, très poussiéreux et bourré de cactus, et l’île Maurice, dont le Karma est tout sauf le parapente, voici venu l’Afrique du Sud, et particulièrement la région de Wilderness, haut-lieu du vol libre.

Comme je n’en avais que vaguement entendu parlé, google m’a bien aidé dans ma recherche qui s’est concentrée sur un style de coaching, un peu comme Marco ou Henry font à Tenerife, pour ceux qui connaissent. Résultat: 10 jours avec un accompagnateur, lui-même moniteur de parapente, à voler sur des sites, plus beaux les uns que les autres. Certains, en bord de mer, dédiés au soaring, et d’autres, plus centrés sur le vol thermique, avec de beaux cross, en fonction des conditions. Le marche et vol n’est pas en reste non plus.

Six écoles effectuent essentiellement des vols commerciaux en tandem et quelques écolages, et se partagent les sites de la région. Mais comme il y en a environ 35000 (j’exagère à peine), on ne se marche pas dessus.

À chaque site sa spécialité, à commencer par SEDGEVIEW ou MAP OF AFRICA, deux sites faciles avec de bonnes chances de thermiques. Pour voir les baleines, les requins et les dauphins, ce sera PARADISERIDGE, une longue barre de 250m de haut. Au sommet, des villas avec décos privés aménagés, et au pied, une plage magnifique de huit kilomètres de long que l’on n’a pas envie d’arpenter à pied parapente en bandoulière si on s’est loupé dans ses calculs. Si on veut se rapprocher des lions, on décollera depuis UPLANDS vers Plettenberg, mais sans inquiétude, ils sont confinés dans une réserve naturelle. Depuis là, il y a de beaux cross à faire vers les montagnes de l’arrière-pays. Il y a aussi la petite plage « causy » vers BUFFELSBAY pour s’amuser en soaring. Et pour ceux qui sont en manque de trekking, TOLBERG présente les conditions requises au « marche-et-vol ».

Mais il n’y a pas que le parapente, il y a aussi la bonne nourriture et la viande ( végans s’abstenir…:-)) Bon, ils cuisent aussi des légumes. Du moins, je crois que c’était ça, ce que je laissais au bord de mon assiette.

Encore trois jours de ce régime, et c’est le retour pour l’Europe, et les soucis de l’actualité géopolitique. Le dépaysement est complet et le déplacement aura vraiment valu la peine. À recommander à quiconque a la bougeotte, et est prêt à se lancer dans de nouvelles aventures et de nouveaux horizons en parapente.

Map of Africa

Map of Africa

Sedgeview/Sedgefield

Sedgeview/Sedgefield

Paradiseridge

Buffelsbay