Pointe des Mattes, sortie moitié/moitié

Pointe des Mattes, sortie moitié/moitié

Sortie dans le Chablais à l’invitation du club du Choto. Destination la Pointe des Mattes au dessus de Châtel. Envisager de faire une rando (à pied) -vol début mars ce n’est pas classique mais vu l’enneigement actuel c’est finalement un choix judicieux si l’on veut profiter du soleil et éviter les faces nord.

La pointe des Mattes présentait le profil idéal ce jour. Face sud agréable pour la montée, décollage tranquille sur neige dure et possibilité de tenir dans une aérologie printanière, c’est à dire fraiche et musclée.

Une belle sortie qui nous a permis d’assister à un spectacle rare, le repas d’un Gypaète barbu. Il nous a fait l’honneur de passer à quelques mètres, majestueux ! (vidéo de Guillaume) Pour compléter cette sortie d’observation animalière, de nombreux chamois croisés dans les pentes déneigées.

Et pour couronner le tout, un beau vol, prolongé pour certains jusqu’à l’onglée fatale.

Le Gypaète barbu (Vidéo Guillaume dG)

Surcou à thème

Surcou à thème

En voyant mes camarades du jour je me suis demandé quelle sortie à thème ils avaient imaginé en montant à Surcou par la couloir de la grotte à l’ours.

« ….Il avait les joues pourpres et les yeux baissés. C’était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments tranquilles, annonçaient de la réflexion et du feu, étaient animés en cet instant de l’expression de la haine la plus féroce. Des cheveux châtain foncé, plantés fort bas, lui donnaient un petit front, et dans les moments de colère, un air méchant…»

« …Si l’on m’avait conseillée
J’aurais commis moins d’erreurs
J’aurais su me rassurer
Toutes les fois que j’ai eu peur
Je me serais blottie au chaud à l’abri d’un vent trop fier
Et j’aurais soigné ma peau blessée par les froids d’hivers
J’aurais mis de la couleur sur mes joues et sur mes lèvres
Je serais devenue jolie… »

 

A vrai dire, Stendhal ou Jeanne Mas, le résultat est le même, une bonne sortie au frais avec un petit plouf comme cerise sur le gâteau. Il faudrait que le vent change un peu d’orientation, que l’on puisse changer de sommet, ça devient super fréquenté Surcou.

Un Surcou pour des Sur-cuisses!

Un Surcou pour des Sur-cuisses!

Départ pour Surcou par un nouvel itinéraire pour mes deux compagnons et moi-même. 9h, départ du collège de Saint-Pierre en Faucigny, le thermomètre affiche -6 degrés et comme on dit ça pince sec !

La première partie de la montée jusqu’au passage de la cache est à l’ombre mais relativement facile, arrivés sur les pentes sud le soleil fait son apparition. Le chemin entre neige et glace depuis le chalet le Pastorale nous donnera l’impression d’avoir des grosses cuisses. Sous le col de cou, dans la pente sud, la trace n’est officiellement plus assez raide pour Romain qui décide de tirer droit dedans.

C’est là le moment où nos cuisses en prendrons un bon coup avant d’arriver enfin au col. Dernière ligne droite, montée finale dans la boue, nous sommes bien content d’arriver au sommet après 3h25 et 1400D+ et voir que le vol est possible (un sage a dit que 1400D- c’est plus dur). Léger vent de sud-est, soleil magnifique, un sandwich et on se prépare. Décollage pour moi, suivi de Damien pour un plouf, vol côte à côte pour de belles photos. Romain avec un problème de réglage sellette décollera peu de temps après nous.

Quelques manœuvres et un posé au collège, petite bière de récompense à la voiture, une très belle journée club ou l’on s’est dégourdi aussi bien les ailes que les cuisses.

1er vol de 2022 à Surcou

1er vol de 2022 à Surcou

Les conditions sont idéalement printanières ce premier janvier pour faire le premier vol de l’année. Départ en fin de matinée, pas totalement remis des agapes de la veille, je me dirige avec quelques réflexes Pavloviens vers ce qui est définitivement mon deuxième jardin, Surcou !

Par rapport à ma dernière visite, 8 jours plus tôt, la neige a totalement disparu, permettant une montée en basket directement dans la forêt. Les réveillons de Noël et du jour de l’an ont laissé des traces, je mets plus de temps qu’avec les skis et par un itinéraire plus court. Il reste 364 jours pour revenir à la normale :-).

Au sommet, pas de vent, même pas le léger Nord annoncé. Quelques parapentistes sont déjà là et d’autres arrivent. Je profite du soleil et des températures hors saison pour faire une pause contemplative, après tout pas d’urgence, le vol ne durera que quelques minutes, contrairement à ceux qui volent au même moment au Salève et qui ont l’air de bénéficier de conditions inattendues pour un 1er janvier.

Déco sans effort côté Ouest pour 10 minutes de vol contemplatif, sans regret d’avoir choisi de porter plus lourd pour pouvoir bénéficier d’un meilleur plané. Après tout c’est déjà le double du temps que j’aurais mis si j’avais pris la Susi :-)…